Jf aux faux cils partagerait appartement

C'était une fille, une femme.. Je sais pas, une tout ça, une quelqu'un de sexe feminin. C'est ça, c'était quelqu'un, de simple, jupe en jean et debardeur à cause de la chaleur estivale, tong, cheveux attachés avec une teinture qu'elle doit peut-être se refaire. Des paupières qui se fermaient, qui s'ouveraient, quelques connaissances, quelques activités nullement amusantes, mais il fallait bien que le temps passe. Je ne raconte rien du tout, voilà je m'arrête, elle n'est pas libre, elle n'est pas venue et elle est déçue, de voir cet autre, cette autre, ces autres, fermons les yeux, dit-elle. Et puis l'appartement il n'existe pas, la souffrance morale des autres est magnifique, de fil en aiguille, on devient tous méchants, cyniques, malades. Peu importe et surtout ça n'influence rien du tout ce que tu étais, avant, ce que les vieux pensaient faire de toi, les autres, tous, nous. On est tous dans la même merde, chacun sa perception, j'ai sommeil, mais je ne dors jamais, j'ai la migraine. On ne choisi jamais rien, on touche le fond petit a petit, elle, c'était ça, dehors c'était une humaine, et ailleurs, c'était vraiment quelqu'un. Logique me diriez-vous, on est tout le temps quelqu'un d'amer, ou alors une personne dont la propore vie échappe. Je ne sais plus, elle ne sait plus à quel moment ça commence à partir en couille, mais rien ne dure, et surtout, rien n'est. On descends. Quand on dit s'être trompée de personne, ou l'avoir surestimé, ou d'autres conneries dans le genre, ce n'est pas qu'elle nous a fait un sale coup, ou qu'on la connaissait mal, non, loin de là. La personne en question nous est méconnaissable physiquement, et qu'on on dit être neutre, c'est qu'on s'en fout. Mais ce qu'on ignore, c'est que vous êtes toujours cons. Et moi aussi. Et c'est moi, tout ça, moi qui ai provoqué la vie, la mort, et l'entre temps.