Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
bagatelle
9 février 2007

J'aime ta vie alors aime la mienne.

Je n'ai aucune notion du temps, aucune idée de l'heure qu'il est. Je n'ai aucune idée de comment ça va, de si ça va aller, tout ça. Mais on s'en fout, je, m'en fous, j'ai les yeux mi-clos, et j'arrive pas a me concentrer.. reveil a.. huit heures trente, indigestion causant de legers maux qui, même legers, m'empêchent de trainer au lit jusqu'a midi, au moins. Alors direction chiottes, non pas pour toilette matinale puis je n'sais quoi. Non.. a neuf heures j'en ressors, plus malade qu'à huit heures et demi, avec quelques chose de moins dans le ventre, mais une tonne d'autre choses qui font que je m'écroule sur mon canapé revetû de vieille couverture a carreaux marrons et jaunes. Dans ma tête résonnent d'énormes je n'sais quoi, j'ai envie de pouvoir me rendormir, mais non. Je suis juste allongée. Je n'sais à quoi je pense, à hier, a demain, je n'sais pas. Je prends mon telephone une fois le courage de bouger ma main est là, il est onze heures. je n'sais comment le temps est passé, je pensais qu'il serait.. beaucoup moins.. en fait je n'sais pas. Autant ne pas faire les choses a moitié, dans mon élan de courage, je décide de retourner aux wc, vomir ou je n'sais quoi, quelque chose qui puisse me faire du bien, je renverse du thé glacé par terre en sortant, et écrase un paquet sur des chips qui trainait par terre.. avant d'arriver a ouvrir la fenêtre pour aérer.. il parait que ça peut faire du bien quand c'est pas le top. Je me dis qu'il ne faut pas que je me rejette sur mon lit canapé ou je ne sais quoi, je m'habille et décide d'aller prendre de l'air. Je mets une jupe qui trainait sous mes pas, une veste et enroule une écharpe autour de mon décolté. J'arrive a peine à marcher, je m'arrête acheter des écouteurs. Les moins cher, je rentre. Une vraie merde. C'est lamentable. Je les jette dès que je suis en état de ressortir en acheter d'autres.

Ah, dernier truc, je me coupe profondément. Très, profondément. Je me coupe donc l'index droit (la blessure fait, sans exagération, au moins trois centimetre.. et un demi-centimetre de profondeur..), je descends en pyjama a la pharmacie d'à côté, m'acheter du désinfectant et un paquet de sparadraps, j'ai envie de crier, mamaan ou je nsais quoi d'autre réconfortant, mais je n'ai pas le courage. Je mets quelques musiques sans savoir quelle sera la fin de cette.. journée. Musiques, disais-je avoir mis, dont Luke, soledad.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité